14 mai 2010
Yvette
Comment oublier
Comment oublier
Cette bicyclette rouge
Qui, chaque jour,
Par tous les temps
Papillonnait, dans les rues de Bessan
Cette voix
Rocailleuse et mélodieuse à la fois.
Ces yeux, pervenche,
Débordant d’amitié et de joie.
Comment oublier
Ce boute en train, ce feu follet
Qui impatiemment attendait
De retrouver tous ses amis
De la chorale, sa seconde famille.
Comment oublier
Ce rire sonore, ce franc-parler
Qui vous interpelaient, vous invitaient
A partager quelques instants
D’un bonheur éphémère.
Mais, je ne peux oublier
Quand le bourdon te prenait
L’âme en peine, les yeux rougis
Tu frappais à ma porte
En quête de réconfort.
Non Yvette,
Non, on ne peut pas t’oublier.
André.
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